Citadines
Suzuki Celerio
Cat. LC à partir de 18€






5 portes
Energie
Essence sans plomb
Restrictions
Age minimum requis : 21 ans
Permis de conduire : 2 an
Equipements:
Climatisation, Bluetooth, Radio CD MP3 avec commande au volant, direction assistée, ABS, 2 air bag, fermeture centrale à distance, 2 vitres électriques, etc...
2015 est à marquer d’une pierre blanche pour Suzuki qui va présenter en l’espace de deux mois deux nouveautés importantes.
Cela fait très longtemps que cela n’était pas arrivé. Avant le futur
Vitara fin février, place aujourd’hui à la Celerio, la nouvelle citadine.
Même si Suzuki est souvent plus connue du grand public pour ses motos
que ses voitures, la filière automobile occupe la 10e place au
classement mondial des constructeurs, soit l’équivalent de Mazda par
exemple. L’année qui arrive va être charnière pour Suzuki avec l’arrêt
des citadines Splash et Alto, du SUV SX4 et du 4x4 Grand Vitara et
l’intensification du plan produit avec la Celerio, le remplacement du Vitara et de la Swift.
Cette offensive débute donc par un segment essentiel pour la plupart
des constructeurs à savoir celui des citadines. En 2014, il représentait
à titre d’information 8 % du marché et cette part a tendance à croître.
La Celerio arrive donc à point nommé, un petit peu moins d’un an après
sa présentation à l’occasion du dernier salon de Genève.
Esthétiquement, elle affiche des lignes classiques avec toutefois une
structure relativement haute et de face un petit air de ressemblance
avec la Dacia Sandero.
Vous l’aurez compris, dans un segment hyper concurrentiel, la Celerio
n’est pas la plus réussie d’entre toutes, mais elle n’est pas dénuée
d’intérêt pour autant
La Celerio, disponible uniquement en 5 portes, mesure 3,60 m de long. C’est 10 cm de plus que l’Alto et 10 de moins que la Splash.
Mais elle se distingue surtout par sa hauteur de 1,53 m et son
empattement de 2,42 m qui ont des répercussions dans l’habitacle. Ainsi,
la principale qualité de cette Celerio réside dans son habitabilité
arrière, qui est l’une des meilleures de la catégorie avec d’excellents
espace aux jambes et garde au toit. La plupart des passagers se
sentiront donc à leur aise et la bonne nouvelle provient du coffre, qui
n’est pas sacrifié avec un volume de chargement de 254 litres soit le
meilleur de la catégorie. Il peut même atteindre 1 054 litres en
rabattant la banquette arrière et cerise sur le gâteau, dispose d’un
seuil de chargement plutôt bas de 70 cm. Une bonne chose venant
compenser les rangements intérieurs, nombreux mais peu pratiques du fait
de leur petitesse.
d’originalité à l’avant de l’habitacle. La planche de bord est classique
mais plutôt plaisante. L’ambiance est assez sombre. La qualité des
matériaux n’est pas exceptionnelle mais dans la moyenne de la catégorie
Dacia Sandero
Cat. F à partir de 29€






5 portes
Energie
Essence sans plomb
Restrictions
Age minimum requis : 21 ans
Permis de conduire : 2 ans
Equipements:
Climatisation manuelle, Radio MP3, Bluetooth, direction assistée, ABS, 4 air bag, fermeture centrale, 2 vitres électriques, siège en hauteur, etc...
Dacia renouvelle son best-seller Sandero. La troisième du nom sera chargée de faire aussi bien voire mieux que les deux précédentes générations, qui se sont écoulées à 2,1 millions d'exemplaires depuis 2007. Est-elle armée pour cela ? Plus que jamais, vous allez le voir avec l'essai de la version 1.0 TCe 90 ch BVM.
Bref, quoi qu'il en soit, dans des proportions quasi identiques (+ 2 cm en longueur, + 5 cm en largeur, - 1 cm en hauteur), la Sandero 3 change complètement de look, et ça se voit.
Fini les surfaces lisses et
plates. Elle gagne en galbes et lignes structurantes. Le capot par
exemple, affiche un gros bossage alors que l'ancienne présentait juste
deux petites pliures quasi invisibles. La calandre s'affirme, plus
verticale, tandis que le bouclier souligne les optiques avec un pli
marqué. Les feux justement, ils sont affinés et disposent en série des
feux de croisement à LED et d'une signature lumineuse des feux de jour
en forme de Y (ou de flèche, selon comment on le perçoit).
Les flancs laissent apparaître
des arches de roue bien marquées et une ligne de vitrage qui remonte au
niveau du montant arrière, comme sur... la Renault Clio, à qui elle emprunte au passage sa plateforme (la CMF-B).
Les hanches de la Sandero 3 sont également plus larges et bien marquées, et la poupe offre des feux plus fins, à signature lumineuse en Y également, qui fait écho aux phares avant. Ils s'étirent largement sur les ailes arrière, tandis que la lunette du hayon inclinée échoue sur une tôle qui n'est plus lisse mais affiche désormais un pli de carrosserie.
Le bouton d'ouverture du coffre migre et se retrouve sous forme de poignée électromécanique, au niveau du bouclier. Ce dernier est dessiné de façon à élargir visuellement la voiture. Et c'est réussi.
La vue d'ensemble ne fait plus, mais alors plus du tout penser à un véhicule bas de gamme, qui serait réservé aux marchés émergents. La seconde génération était déjà plus agréable à regarder que la première, cette troisième devient carrément aguicheuse, et n'a selon nous rien à envier en matière de style à bon nombre de propositions généralistes.
Dans l'habitacle, c'est la révolution
Dans l'habitacle, la Sandero fait
carrément sa révolution. La planche de bord est entièrement nouvelle,
et s'éloigne à notre sens très largement du concept de véhicule low
cost. Bien sûr, la quasi-totalité des plastiques sont durs à bord, il
faut toujours contenir les prix, mais en finition haut de gamme Confort,
un bandeau en tissu moussé court tout le long de la largeur de la
planche, et se retrouve même sur les contreportes. Cela donne, osons le
dire, du standing à cet habitacle, dont le dessin est de plus
parfaitement moderne, avec des lignes tracées à l'horizontale, et des
aérateurs eux aussi désormais horizontaux, qui n'auront aucun mal à
faire oublier les ronds de la Sandero 2. Il n'y a guère que la casquette
de planche de bord, qui dépasse du bandeau inférieur, qui fait un peu
bizarre, mais on passe outre sans problème devant l'ensemble cohérent.
Les rangements sont aussi bien
présents, de bon volume et disséminés un peu partout dans un habitacle
qui s'avère du coup très pratique.
En entrée de gamme, le conducteur
disposera d'un emplacement dédié pour poser son smartphone, accompagné
d'une prise USB pour le recharger, et une application gratuite mobile
"Dacia Media Control" pour piloter musique, appels, messages. Avec le
système Media Dysplay, disponible en option ou en série sur finition
Confort, c'est un écran tactile de 8 pouces qui fait son apparition au
sommet de la console centrale. Son intégration n'est pas exceptionnelle,
mais Mercedes a fait l'équivalent, alors que dire sinon que ce n'est
pas si mal, et qu'en tout cas l'écran est idéalement placé pour ne pas
avoir à quitter la route longtemps des yeux.
Dacia a pensé aussi à ceux qui veulent se servir de leur téléphone en parallèle, et offre un support de smartphone amovible et multidirectionnel bien pratique, même s'il a l'air un peu léger en qualité.
Par ailleurs le système est rapide, fluide, simple, certains pourraient s'en inspirer, PSA en particulier.
La Dacia Sandero est évaluée dans la catégorie des citadines
polyvalentes low cost, qui ne comprend aucune concurrente directe. Par
extension, on peut la comparer, sans tenir compte du prix, aux Renault
Clio, Peugeot 208, Citroën C3, Volkswagen Polo, Ford Fiesta, Hyundai
i20, Kia Rio, par exemple.
Renault Clio
Cat. F à partir de 29€






5 portes
Energie
Essence sans plomb
Restrictions
Age minimum requis : 21 ans
Permis de conduire : 2 ans
Equipements:
Climatisation manuelle, système multimédia tactile, radio MP3, Bluetooth, direction assistée, ABS, 4 air bag, fermeture centrale, 2 vitres électriques, rétroviseurs électriques, siège en hauteur, etc...
La Clio est votre voiture préférée depuis
2011. La citadine de Renault écrase de la tête et des épaules la
concurrence depuis 9 ans. L’arrivée de la cinquième génération est donc
un moment fort de l’année automobile. Premier essai au volant de la TCE
100 ch.
C’est en 2011 que débute la suprématie de la Clio.
Depuis, cette date, la citadine au losange n’a jamais lâché la première
place du classement des meilleures ventes dans l’Hexagone. Une vraie
performance pour ne pas dire un record. Encore mieux, si on ne prend en
compte que la dernière génération, celle-ci s’est écoulée à près 730 000
exemplaires en France. Et ce n’est pas sa fin de vie proche qui marque
une baisse d'intérêt, bien au contraire car sur les quatre premiers mois
de l’année, les ventes sont en progression de 12%. Un phénomène qui se
répète sur une plus longue période puisqu’entre 2012 et 2018, chaque
année, il s’est ainsi vendu davantage d’exemplaires que l’année
précédente. Cet engouement dépasse le simple cadre de nos frontières :
la Clio est depuis 2013, la citadine polyvalente la plus commercialisée
en Europe. Une carrière commerciale, tout simplement impressionnante.
Première voiture entièrement conçue après l’arrivée de Laurens Van Den Acker à la tête du design de Renault, la quatrième génération de Clio avait reçu un accueil plutôt favorable en raison d’un style réussi.
Revers de la médaille, de nombreuses critiques s’étaient faites entendre
concernant la qualité décevante des plastiques employés dans
l’habitacle. Un défaut corrigé lors du restyling de 2016. Contrairement à
Peugeot qui a décidé de changer radicalement sa 208, Renault a décidé de jouer dans la continuité pour cette Clio, du moins en apparence.
Même si les lignes sont
relativement proches de la précédente génération avec notamment des
poignées de portes arrière toujours incrustées, il ne faut pas se fier
aux apparences car tout a été revu ou presque. On remarque ainsi des
différences notoires comme les projecteurs intégrant les feux de jour en
forme de C, la calandre agrandie, les nervures sur le capot ou les feux
arrière 3D. Mais, pas de doute, cette Clio se reconnaît dès le premier
regard.
Changement également au niveau
des dimensions. La nouvelle Clio est plus basse (-3 cm), plus large (+
7 cm) et contre toute attente plus compacte avec une longueur qui est
ramenée à 4,05 m contre un peu plus de 4, 06 m auparavant. Résultat, la
nouvelle Clio gagne en stature avec un épaulement de caisse plus marqué.
À l’intérieur, Renault a effectué
une vraie remise à plat. Les critiques émises à l’encontre de la
qualité des matériaux ou de l’assemblage ont été entendues. Renault a
compris le message et a totalement remanié le cockpit avec un objectif
en tête : la qualité. La citadine troque donc ses plastiques durs pour
des matériaux souples au toucher et des habillages très soignés. Le
conducteur fait désormais face à une planche de bord asymétrique, à deux
étages, dont la partie basse propose plusieurs coloris.
Elle
est surplombée par une inédite tablette tactile placée à la verticale
dont la taille varie de 7 à 9,3’’, selon les finitions, est équipée
d’une dalle haute définition inspirée de l’univers du smartphone. Du
jamais vu sur une citadine. Elle s’appelle Easylink et fonctionne bien
mieux que l’actuel R-link. Elle pourra également être secondée par une
instrumentation 100% numérique, une première chez le constructeur au
losange.
Plus réussie au niveau esthétique, la Clio soigne également les aspects
pratiques. Ainsi, l'habillage de la colonne de direction a été compacté
pour laisser davantage de places aux jambes du conducteur alors que
l’assise du siège a été redessinée pour permettre de descendre plus bas,
sans sacrifier la position de conduite. Leur dossier aussi a été
revisité de façon à libérer plus d’espace aux jambes pour les passagers
alors que le volume de coffre établit un nouveau record dans la
catégorie, avec 391 litres disponibles pour les versions essence et 366
litres pour les diesels. Les rangements sont aussi en progrès à travers
de vastes bacs de portière et un vrai porte-gobelet placé au centre.
Toyota Yaris
7Cat. F à partir de 29€






5 portes
Energie
Essence sans plomb
Restrictions
Age minimum requis : 21 ans
Permis de conduire : 2 an
Equipements:
Climatisation manuelle, Radio MP3, direction assistée, ABS, 4 air bag, fermeture centrale, 2 vitres électriques, rétroviseurs électriques, volant réglable en hauteur et en profondeur, etc...
C’est tout de même fou. D’ici peu, la Yaris pourrait être la voiture la plus fabriquée en France. Non pas qu’elle
aille déboulonner les plus vendues du marché de leur piédestal, mais les
Peugeot 208 et Renault Clio ne sont plus produites chez nous ! Mais alors, comment fait Toyota pour gagner de l’argent sur une petite voiture ? En optimisant la
rapidité des process de fabrication dans une usine hyper-rationnelle et
plus petite que celles de la concurrence tricolore, d’où des gains de
temps. Ajoutons, et c’est crucial, une main-d’œuvre extrêmement bien
formée qui peut, quel que soit son rang, stopper la ligne de production
si elle détecte un problème de qualité.
Toyota réduit aussi le prix de revient en maximisant le partage d’organes. Ainsi, la nouvelle Yaris adopte-t-elle la plate-forme modulaire TNGA (Toyota New Global Architecture) dont elle introduit une évolution GA-B dédiée aux voitures du segment B. Celle-ci permet d’augmenter la rigidité de l’auto (+ 37 %) tout en en abaissant le centre de gravité, deux avantages en théorie profitables au comportement routier. Pour autant, la Yaris conserve des trains roulants classiques, composés à l’avant de jambes McPherson et à l’arrière d’un essieu de torsion, le tout étant suspendu par des ressorts hélicoïdaux.
Sous le capot, la motorisation hybride qui fait le succès de la précédente Yaris est bien entendu reconduite (elle devrait atteindre 80 % des ventes) mais transformée. Le bloc thermique, toujours un 1,5 l, perd un cylindre mais passe de 75 à 91 ch, aidé en cela par son taux de compression très élevé, de l’ordre de 14 :1. Utilisant un cycle Atkison, il conserve une injection indirecte, car selon l’ingénieur motoriste qui l’a conçu, les gains théoriques en consommation, minimes, ne compenseraient pas le surcoût induit par ce dispositif. À côté du 3-cylindres s’installent de façon superposée deux moteurs électriques. Un petit servant d’alterno-démarreur, et un gros, synchrone à aimant permanent, d’une puissance de 59 kW (soit 80 ch).
La cavalerie totale combinée ressort à 116 ch, tandis que les batteries recourent désormais au lithium-ion (nickel métal hydrure sur l’ancien modèle). Plus légère que celle de l’ancienne Yaris, elle gagne en densité énergétique et produit un courant de 177 volts, soit une hausse de 33 volts. Le constructeur annonce que la voiture peut évoluer jusqu’à 130 km/h en mode zéro émission, tout en abaissant sa consommation moyenne à 3,7 l/100 km, soit 1,1 l/100 km de moins que sur le modèle sortant, les émissions de CO2 se limitant à 87 g/km. Voilà qui est fort intéressant, même si l’autonomie en mode électrique demeure quoi qu’il arrive symbolique, au contraire de celle de la Clio E-Tech. Enfin, la Yaris conserve la transmission à variation continue utilisant des trains épicycloïdaux, chère au constructeur. Et fiable ! Plus tard cette année, des blocs essence de 70 ch et 125 ch seront disponibles.
Autant l’ancienne Yaris rejetait toute notion de courbe dans son design, autant la nouvelle les exalte, un peu comme un pop-corn. Il en va de même dans l’habitacle, où le tableau de bord, qui reçoit une couche de plastique moussé presque réglementaire dans la catégorie désormais, arbore un dessin un tantinet torturé. Heureusement, sa fonctionnalité semble bien étudiée : les rangements abondent (même si les bacs de portière sont d’un accès malaisé), et toutes les commandes se révèlent lisibles, à l’instar des cadrans. Au sommet de la console trône un écran multimédia tactile de 8 pouces, qui conserve des touches de contrôle physiques.
Cet intérieur profite d’un bon assemblage, de matériaux de qualité convenable (sans atteindre le niveau d’une 208, une Clio ou une Polo), mais quelques éléments se révèlent désagréablement cheaps comme les leviers de réglage des dossiers de siège. Ceux-ci prodiguent un confort très acceptable, et grâce au volant réglable dans les deux plans, on obtient une position de conduite impeccable.
À l’arrière, l’espace, certes plus compté que dans une Clio, apparaît suffisant, mais le coffre, s’il grandit face à celui de l’ancienne Yaris, reste en-deçà des normes de la catégorie, à 286 litres. Et banquette rabattue, le plancher est tout sauf plat ! À la décharge de la Toyota, elle réduit sa longueur de 5 mm, et à 3,94 m, elle rend 10 cm à la Renault, pour ne citer qu’elle.
Kia Picanto BVA
Cat. FA à partir de 31€






5 portes
Energie
Essence sans plomb
Restrictions
Age minimum requis : 25 ans
Permis de conduire : 5 an
Equipements:
Climatisation automatique, Radio CD MP3, direction assistée, ABS, 2 Air Bag, fermeture centrale, 4 vitres électriques, rétroviseurs électriques, jantes en alliage, etc...
En général, la Kia Picanto n'est pas vraiment celle à qui l'on pense en premier chez les micro-citadines. Cette troisième génération de la petite puce coréenne, en progrès dans quasiment tous les domaines, pourrait peut-être dépasser cette position d'honnête second rôle dans une catégorie ultra-concurrentielle dominée par quelques starlettes européennes.
Sur le papier, elle semble en tout cas outillée pour. Habitabilité en hausse, contenu technologique embarqué, qualités routières abouties... La précédente Picanto n'était pas ridicule, loin de là, comparée à ses rivales qui toisent les ventes du segment en Europe. A commencer par la Renault Twingo et la triplette Peugeot 108 / Citroën C1 / Toyota Aygo.
La nouvelle micro-citadine Kia remplace donc une devancière déjà en forme, commercialement, avec un peu plus de 4.800 unités vendues en 2016 en France. Rapporté à l'intérêt moins marqué ces dernières années pour cette catégorie et aux chiffres globaux de Kia dans l'hexagone, le chiffre est honorable. Sans prise de risque ni bouleversement, la Picanto se renouvelle donc dans la continuité. A l'œil, on croirait d'ailleurs à un gros restylage, à première vue. Toujours le même profil ramassé, les mêmes dimensions (3,60 m de long), et un faciès dans la veine des productions Kia actuelles (la calandre Tiger Nose, désormais identité de la marque).
Evolution concentrée dans l'habitacle
C'est à bord que se trouvent les principaux changements. Déjà, la Picanto repose sur la même plate-forme que sa jumelle technique Hyundai i10. L'empattement, allongé de 15 mm par rapport à la précédente, et l'agencement revu du mobilier intérieur, permet d'offrir un espace aux jambes convenables pour deux adultes de taille moyenne. Loin d'être gigantesque évidemment, mais suffisant pour dépanner lors de brefs trajets.
On retiendra surtout le coffre, qui gagne 55 l et revendique désormais 255 l (219 l pour une Twingo) : la meilleure valeur du segment, si l'on fait abstraction des 270 l de la Ford Ka+ à cheval entre deux catégories. Le ratio compacité / volume utile étant l'un des principaux critères chez les petites urbaines, la nouvelle venue marque ici un sérieux point.
A l'avant, la planche de bord est entièrement nouvelle. Fabrication sérieuse et matériaux robustes sont de mise, plus soignés en tout cas que chez les concurrentes précitées. On est presque au niveau d'une Volkswagen Up!. L'ergonomie est simple dans son ensemble... sauf pour le nombre de boutons sur le volant, qui incite à parfois quitter la route des yeux.
L'équipement, comme souvent chez Kia, est l'un des gros points d'évolution. Avec quelques inédits à la clef : la Picanto est ainsi la seule du créneau à disposer d'un grand écran de 7 pouces, intégrant d'ailleurs un vrai GPS alors que d'autres se contentent d'une connexion MirrorLink ou Carplay, moins intuitive et globalement moins fiable qu'une vraie navigation intégrée.
Dans le même esprit, c'est aussi la première fois que l'on trouve une
recharge par induction pour Smartphone (optionnel) dans une citadine de
segment A.
A l'aise en ville...
On trouve assez facilement sa position de conduite, même si le volant n'est pas réglable en profondeur. Comme souvent dans la catégorie, hélas. Passé cet écueil et la visibilité de trois-quarts arrière parfois gênante (montants épais et ceinture de caisse remontant vers l'arrière), la Picanto est une urbaine agréable à vivre. Un peu plus confortable qu'auparavant, dotée d'une direction au ressenti un peu plus précis et d'un rayon de braquage assez réduit.
On se faufile aisément, et avec vivacité pour notre version équipée du petit 3 cylindres atmosphérique de 67 ch. Ce moteur, repris de la précédente Picanto (tout comme le 4 cylindres de 84 ch également proposé), convient à un usage strictement urbain : énergique sur les premiers rapports, et plutôt sobre si l'on se contente d'un rythme modéré.
Mais dès que l'on s'aventure sur route, son manque de couple (96 Nm à 3.500 trs/mn) se fait cruellement sentir. Et ce ne sont pas ses quelques 20 kg de gagnés, par rapport à l'ancienne, qui changent la donne. On se trouve vite obligé de cravacher ce petit bloc, qui devient un peu trop glouton (environ 7,8 l /100 km relevés). Le quatre cylindres apporte un léger mieux en accélération (0 à 100 km/h en 12 s, contre 14,3 s), comme en agrément : plus discret, et privé de vibrations à bas régimes. Malheureusement uniquement proposé en finition haut de gamme GT Line.
...manque de punch en dehors
Bien sûr, ce modeste 3 cylindres reste cohérent avec la vocation strictement urbaine de la Picanto. Elle pourrait digérer plus, pourtant. Son châssis, allégé et doté de nouvelles suspensions, se montre sensiblement plus stable et rigoureux par rapport à la devancière. Et sur route dégradée aussi, le progrès en matière de confort est notable. Meilleure filtration, mouvements mieux contenus... On se croirait presque au volant d'une citadine du segment B. L'ensemble est plus valorisant, en tout cas, que les prestations routières de ses rivales françaises.
Une version suralimentée du 3 cylindres 1.0, forte de 100 ch (essayé en début d'année sur la Rio), devrait donc lui aller à merveille. Cette coréenne globalement séduisante gagnerait ainsi en polyvalence, même si ce n'est pas son ambition première. Toujours bon à prendre, quand on sait que la concurrence propose des motorisations plus modernes, et plus efficaces. Mais pas de boite automatique prévue, hormis une boite 4 rapports à convertisseur proposée avec le 1,2 l. Tandis que Renault propose une boite double embrayage sur la Twingo.
Hyundai Grand i10 BVA
Cat. FA à partir de 31€






5 portes
Energie
Essence sans plomb
Restrictions
Age minimum requis : 25 ans
Permis de conduire : 5 an
Equipements:
Climatisation, Radio CD MP3, direction assistée, ABS, 2 Air Bag, fermeture centrale, 4 vitres électriques, rétroviseurs électriques, jantes en alliage, etc...
Produite en Turquie, la citadine bénéficie surtout d’une toute nouvelle plateforme, plus grande, plus légère et plus rigide. Son empattement progresse aussi au profit de l'habitabilité, qui est correcte à toutes les places, même à l'arrière. Quatre adultes y disposent d'un espace tout à fait convenable et de sièges accueillants. L’encombrement à bord est vraiment très bon pour la coréenne qui offre un volume de coffre correct de 252 litres.
Dans l’habitacle, la qualité perçue nous interpelle. Les plastiques et la qualité de finition font un bond en avant par rapport aux générations précédentes. L'ergonomie est simple et fonctionnel. Sans oublier quand même une petite touche de fantaisie, l’habillage bicolore de la planche de bord, des sièges et des contreportes (finition Sensation) L’autre point fort, ce sont les nombreux rangements et vide-poches à disposition.
Tout est entièrement nouveau à bord de l’i10, sauf les motorisations. Le constructeur a repris les blocs essence de l’ancienne génération. La motorisation proposée ici, est un quatre cylindres de 1.2. Ce moteur atmosphérique délivre 87 ch et un couple maxi de 120 Nm. Discret au ralenti, ce moteur jouit d’une souplesse très appréciable en ville. Si les relances ne sont pas exceptionnelles, il montre assez vigoureux pour déplacer l’i10 sans jamais être à la peine. La consommation est correcte en boîte mécanique (moyenne de 5,5l/100 km).
L’i10 bénéficie de trains roulants efficaces. Ils aident beaucoup au confort général de la voiture. Associé à un très bon silence de fonctionnement, il élève même la coréenne parmi les plus sympas à conduire de la catégorie. Les seuls points noirs relevés concernent essentiellement la direction très molle et une visibilité arrière réduite dû au choix du design. Au final, Hyundai propose ici une véritable citadine, légère agile, confortable et qui braque court.